125 000 élèves québécois (12,73% ) étudieront dans le secteur privé en septembre prochain. “La popularité des écoles privées ne se dément pas”, lit-on dans le Journal de Montréal.

Ce qui revient à dire que, grosso modo, 250 000 parents résistent à toutes les exhortations, tous les trémolos des (mauvais) acteurs de l’éducation. Et pourquoi ? Josée Bouchard, la présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, donne aussitôt une explication qui n’a pas été ralentie par la réflexion : À son avis, la situation est attribuable «à l’image très idéalisée» que la société québécoise se fait des écoles privées : “Il y a encore des perceptions à l’effet que les parents qui envoient leurs enfants au privé auront de meilleurs services”.

Mme Bouchard avait précisé sa pensée récemment alors qu’un journaliste lui demandait :  Comment se fait-il que les écoles privées soient si populaires, actuellement? Réponse : “Il y a une question de perception, mais il y a aussi des réalités. On est dans un monde de surconsommation et ça fait partie de l’image de la réussite d’envoyer son enfant à l’école privée.”