Lu sur le Blogue du professeur masqué

« L’autre raison qui me rend silencieux, c’est la bêtise du monde de l’éducation. Aussi bien le dire, le monde scolaire est purement désespérant. Un exemple: la présidente de la Fédération des commissions scolaires du Québec, Josée Bouchard, qui justifie les voyages d’un directeur en Chine, en Belgique, en Tunisie et en France. »

«Notre système d’éducation est souvent critiqué ici. On peut faire mieux, mais, à l’étranger, on sert d’exemple! Des pays veulent être comme nous et veulent être aidés. C’est un devoir qu’on a comme pays nanti d’aider des pays en situation de pauvreté. On parle d’entraide, ici.» Selon Mme Bouchard, le personnel des commissions scolaires qui se rend à l’étranger revient avec «un regard nouveau» qui «apporte de nouvelles façons de travailler».

Du grand n’importe quoi! Il me semble que le réseau scolaire québécois devrait se recentrer sur ses missions de base au lieu de s’exporter à droite et à gauche. «On peut faire mieux!», dit-elle. Mais le fait-on vraiment? Et en quoi des initiatives semblables permettent-elles de faire mieux? Et que fait concrètement Mme Bouchard pour réduire le décrochage, par exemple?

Lu aussi sur le blog du Professeur masqué:

Un lecteur du blog du Professeur masqué qualifie « de tout simplement savoureux » les propos suivants de Josée Bouchard, la présidente de la FSCQ, tenus à Paul Houde :

« C’est vraiment pas dans le but de livrer une lutte par exemple à nos corps syndicaux qui pourraient dire «Ah? Pourquoi ils voudraient questionner ça?» C’est vraiment de façon à mieux comprendre qu’est-ce qui arrive et aussi à comprendre au fait est-ce que c’est relié vraiment uniquement à la tâche parce que souvent on nous sert aussi ces arguments à l’effet que la tâche est trop lourde, tout ça. Alors, on sait que, dans la vie d’une personne, eh bien c’est sûr qu il y a le travail qui peut causer un certain stress, mais on sait qu il y a aussi tous les éléments de la vie personnelle . Et compte tenu que nos chffres se comparent très bien au reste des réseaux publics mais aussi de la grande entreprise, ben ça vaut le coût d’y voir clairement. »

« Avouez que la madame se contredit. Et pas à peu près.

Pourquoi une telle étude si le taux d’absentéisme se compare avec ailleurs? C’est bizarre mais pourquoi se consacrer à résoudre un non-problème alors qu’il y a bien d’autres situations vraiment urgentes en éducation au Québec? »