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Contexte:

“À l’époque de Champlain, les Hurons sont les plus nordiques des fermiers.

Deux fois plus nombreux que les Iroquois, quelque 20000 Hurons habitent à l’extrême limite nordique cultivable du Nouveau Monde, près du lac qui porte leur nom, le territoire le plus densément peuplé du Canada amérindien. (…)

En 1648, un millier de guerriers iroquois passent à l’attaque: l’un après l’autre, les villages hurons tombent; ( ….) Juifs errants de l’époque, les Hurons se réfugient partout autour des Grands Lacs, entre autres dans les tribus de leurs anciens partenaires commerciaux, les Ojibways. Trois cent Hurons chrétiens abandonnent définitivement leur pays et, suivant les Français, vont se mettre en sécurité à l’île d’Orléans. Un an plus tard, la majorité d’entre eux préféreront revenir pour s’assimiler aux Iroquois vainqueurs. Seul un noyau de résistants s’y refuse; après quelques années à Sillery, ceux qui restent s’établissent à Lorette, à quelques kilomètres de Québec.”

Extrait de « La Conquête – Histoire des indiens du Québec (et du Canada) »

Groupe huron-wendat de Wendake (Lorette) à Spencerwood, Québec, QC, 1880