Grosso modo, 1000 immigrants arrivent à Montréal chaque semaine. À quelques dizaines près, ils y restent. 200 ne connaissent ni l’anglais ni le français, 150 ne parlent qu’anglais et 650 ont une « connaissance » du français.
.
Sur ces 1000 immigrants, 300 viennent d’Afrique dont 250 de l’Afrique du Nord.
.
Sur ces 1000 immigrants, 650 sont essentiellement non sélectionnés, parce qu’ils sont acceptés au nom du regroupement familial ( mamans, papas par exemple) (200 d’entre eux), en tant que conjoint de l’immigrant sélectionné (300 d’entre eux), ou en tant que réfugiés (120 d’entre eux).
.
Résultat: seulement 330 des immigrants sont véritablement sélectionnés, et ce 330 est sélectionné d’une manière risiblement laxiste.
…..
.
.
.
 « Malgré une hausse substantielle du nombre d’immigrants reçus au Québec dans les dernières années pour pallier les besoins du marché de l’emploi, le ministère de l’Immigration du Québec continue de privilégier le critère subjectif de «l’adaptabilité» socio-économique plutôt que de s’assurer de l’adéquation des compétences des nouveaux venus au marché du travail québécois. »
.
« Selon M. Lachance, (le Vérificateur général) ce système comporte de très nombreuses déficiences, au point où «seulement 9 % des candidats sélectionnés présentaient un profil répondant aux exigences dans les domaines de formation privilégiés par le Québec».
.
« Quelque 48 % des dossiers vérifiés comportaient au moins une lacune «significative» qui aurait dû entraîner, dans quelques cas, un refus plutôt qu’une acceptation de la demande d’immigration. »

« Renaud Lachance va même jusqu’à affirmer que 34 à 50 % des dossiers acceptés ne possédaient pas pourtant «toutes les informations nécessaires» pour garantir la justesse de cette décision. Un dossier sur deux! »

…..

Denis Lessard de La Presse:

.

 « Quand ils arrivent au Québec, les immigrants se tournent massivement vers l’aide sociale dans leur première année ici. Mais ils en sortent plus rapidement que l’ensemble des Québécois, démontre une étude confidentielle du ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles.»
.
«Les probabilités de se retrouver à l’aide sociale dans les 12 mois qui suivent l’arrivée au Québec varient énormément selon l’origine. Ainsi 78% des Algériens, 60% des Marocains et 55% des Roumains passent par l’aide sociale durant leur première année. Les ressortissants français sont environ 5% à le faire, et les Chinois encore moins.»
…..
Aussi :
.
 «Le Remède imaginaire», de Benoît Dubreuil et Guillaume Marois tente de démontrer que — contrairement à ce que l’on croit — l’immigration ne constitue pas une solution au problème du vieillissement de la population et à la pénurie de main d’oeuvre au Québec. L’essai suscite une certaine controverse.