Listening to Braille (The New York Times)

Photo: Tom Schierlitz

La mise à mort annoncée de l’écrit par la technologie numérique n’a pas eu lieu. Sauf chez les aveugles occidentaux. La grande majorité d’entre eux n’apprennent plus le braille. Les manuels scolaires à 1000 $ l’exemplaire se bercent désormais au musée en compagnie des 56 briques en braille de la saga Harry Potter. Audiolivres, lecteurs MP3 et synthétiseurs texte-parole les ont condamnés. Bonne nouvelle pour les uns, catastrophe culturelle pour les autres. Le constat d’une écriture déficiente et désorganisée chez de jeunes utilisateurs de ces technologies assistées en inquiète plusieurs. La maîtrise du braille demeure-t-elle nécessaire à l’apprentissage et à la maîtrise de la langue ? Cette question est au cœur du débat qualifié de « crise du braille » par différents organismes de défense des aveugles.