Michel Laliberté, la Voix de l’Est

« Il y a une dizaine d’années, plusieurs municipalités, après de savants calculs, ont abandonné leur service policier. De 109 corps de police municipaux en 2002, il n’en reste plus que 33, selon les données du ministère de la Sécurité publique.

Plusieurs municipalités regrettent aujourd’hui d’avoir sauté dans le bateau de la SQ. Suffit de se rendre à n’importe quelle assemblée municipale, dans n’importe quelle municipalité qui jadis avait son corps de police, pour se rendre compte que les citoyens, et les élus, ne sont pas satisfaits des services rendus par la SQ. Vraiment pas satisfaits.

(….)

Surtout que la loi interdit aux municipalités insatisfaites de remercier la SQ et de repartir leur service de police ou d’être desservies par des services municipaux de police limitrophes. Appelons ça des clients… captifs.

Si on ne parlait pas de la SQ, tout ça ressemblerait à une forme d’escroquerie! »