On peut d’abord lire ce commentaire de Michel Laliberté (La Voix de l’Est) :

« On n’est pas toujours drôles, c’est vrai. Mais là n’est pas notre mandat. Le rôle des journalistes est de poser des questions difficiles, parfois embêtantes, de vérifier ce que les politiciens disent, d’analyser leurs promesses, de décortiquer leurs gestes et de poser un regard critique sur leurs décisions. »

Puis se tourner vers…

A- La Presse

« On ignore les détails de l’entente », écrit un journaliste.

Ce n’est pas peu dire! Le journaliste ne s’est pas fatigué pour nous résumer la situation actuelle: combien gagnent les pompiers? Combien d’heures travaillent-ils? Quel est leur régime de retraite?

Par contre, les Montréalais qui payeront la facture seront ravis d’apprendre grâce au journaliste que « Le président de syndicat s’est dit “modérément satisfait” » et que Claude Trudel, responsable de la sécurité publique au comité exécutif, a salué ce «développement très positif ».

B- L’agence QMI ne nous en dit pas plus.

Le directeur du Service de sécurité incendie de Montréal, Serge Tremblay, s’est réjoui de l’entente. « Notre priorité a toujours été d’en arriver à une entente négociée », a-t-il dit.

Claude Trudel, membre du comité exécutif de la Ville de Montréal responsable de la sécurité publique:

« Notre administration estime que ce projet d’entente constitue un développement très positif qui permettra de favoriser des relations de travail plus harmonieuses et de maintenir l’excellent niveau de service offert quotidiennement par les pompiers du Service de sécurité incendie de Montréal »