Extraits défrisants (en anglais dans le texte)

 « Il est maintenant difficile d’imaginer un universitaire intellectuel dire quelque chose d’aussi simple et sans équivoque que: «Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je vais défendre à mort votre droit de le dire».

Il est beaucoup plus susceptible de penser, même s’il ne le dit pas ouvertement ou en public, «Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites et donc je vais rationaliser à mort mon droit de vous empêcher de le dire»

En public, il sera plus circonspect, présentant cette suppression de la liberté comme un plus de la vraie liberté (….)

Mais il sait parfaitement au fond du coeur que ce qu’il veut, c’est le plus grand pouvoir possible, celui de façonner, de mouler de façon indélibile la pensée des autres, un pouvoir auquel il croit avoir le droit en vertu de sa supériorité intellectuelle, de sa formation et de son zèle pour  le bien public. »

« Récemment je lisais un livre écrit par une femme, une ‘resident scholar in the Women’s Studies Research Center de l’Université de Brandeis University,’ sur le problème de «l’âgisme» en Amérique.»

L’auteure aimerait qu’on expurge tous les termes dénotant de «l’âgisme» des films, de la radio, des livres, des conversations courantes et même des esprits. Pourquoi? Parce que plusieurs personnes ont été humiliés par ces termes, que ces termes renforcent les stéréotypes, que les stéréotypes mènent à mal traiter les vieux.

Même si ce qu’elle dit est vrai (et on peut en douter) ce qu’elle exige comme principe est un langage tellement anodin qu’il ne pourrait offenser personne, qu’il ne pourrait mener vers aucun séréotype etc. parce qu’il n’y a aucune raison de limiter le nettoyage de la langue à l’âge.» (…)

«Il est très rare qu’un intellectuel universitaire dise que X est un but désirable, et même très désirable, mais qu’en terme de liberté, le prix à payer est simplement trop grand.»