Bien avant Hitler, des scientifiques trouvaient qu’il y avait moyen d’améliorer la «qualité» de leur peuple par des mesures de santé publiques et en stérilisant ceux qui risquaient de détériorer le bagage génétique général. C’est ce qu’on appelait la science de l’eugénisme.

Ainsi au Vermont, dans les années 20, Henry F. Perkins, professeur de zoologie, a dressé l’arbre généalogique de plusieurs familles  «dégénérées», pauvres ruraux, Abénakis et Canadiens-français de l’État. Le but, les stériliser.

Le site Vermont Eugenics: A Documentary History, recense les archives des deux agences chargées de cette vaste entreprise d’eugénisme. Ces archives et le souvenir du projet du Dr Perkins ont été oubliés pendant des décennies jusqu’à ce que l’historien Kevin Dann les découvre dans le sous-sol d’un hôpital en 1986. C’est à lui qu’on doit la mise au jour de ce pan troublant de l’histoire du Vermont.