Amnistie.ca

Pour le journaliste et blogueur cubain Luis Felipe Rojas, publier un article sur son blog (Franchir les barbelés) ou envoyer un simple courriel s’apparente à un véritable parcours d’obstacles.

Pour accéder à Internet, il n’a d’autre choix que de quitter son domicile au petit matin et de parcourir les 200 kilomètres qui séparent Holguín – sa ville de résidence, qui se situe dans l’est de Cuba – du cybercafé le plus proche. S’il a de la chance et qu’il n’est pas contraint de s’arrêter en chemin à un poste de contrôle de police, il lui faut environ trois heures pour pouvoir enfin s’installer devant un ordinateur.