Un résumé de Valérie-Micaela Bain

Dès le début de l’implantation du chemin de fer au Canada à la fin du 19e siècle, les compagnies ferroviaires ont eu besoin de main d’oeuvre prête à travailler à bord des wagons-lits qui relient le pays d’un océan à l’autre. Cette révolution dans le transport a permis a un grand nombre de Noirs affranchis d’occuper un emploi rémunéré au Canada. En effet, George Pullman, qui était à la tête de Pullman Palace Car Company, a spécifiquement ciblé la population noire afin de combler les postes de porteurs à bord de ses luxueux trains.

À première vue, ces emplois semblaient être une occasion pour ces Noirs de gagner leur vie de façon décente. Par contre, la hargne de leurs collègues blancs ainsi que les politiques ségrégationistes ont réduit les porteurs noirs à occuper des postes ardus et dangereux à bord des trains. À une époque où les syndicats font leur apparition pour protéger les droits des travailleurs, les porteurs noirs, eux, sont exclus de toutes ententes. Malgré tout, ils s’unissent et parviennent à créer le propre syndicat en 1917, The Order of the Sleeping Car Porter. Dans son article publié sur le site History Cooperative, Sara-Jane Mathieu, décrit la situation des porteurs de descendance africaine qui ont façonné les débuts de l’industrie ferroviaire canadienne.

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