Credit: Melanie Stetson Freeman/Staff

La journaiste Julie Turgeon nous résume Home again in Mexico: Illegal immigration hits net zero publié dans The Christian Science Monitor Weekly magazine.

Ces jours-ci, Pedro Laguna serait sans doute en train de couper du poulet dans une usine de transformation en Géorgie. Mais pas cette année. Après vingt ans de travail illégal aux États-Unis, il est de retour chez lui, à Tamaula, un petit village situé à flanc de montagne dans l’État de Guanajuato. Et il n’est pas le seul. Entre 2005 et 2010, un million de Mexicains auraient quitté les États-Unis pour leur México lindo y querido, faisant revivre ces villages vidés lors de la plus grand vague migratoire de l’histoire, dans les années 80 et 90. Or, cette tendance n’est pas sans incidences. La main-d’œuvre aux États-Unis s’assèche, et le Mexique doit repenser à son affaire; les milliards de dollars transférés par les migrants étant depuis longtemps la pierre angulaire du bien-être social.