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Agence Science Presse (Pascal Lapointe)

Qu’est-ce qui explique que l’appartenance à une secte puisse être à ce point néfaste, alors qu’on sait combien l’appartenance à un groupe est primordiale pour notre santé mentale? Bien sûr, il y a ces histoires d’horreur rapportées par d’ex-convertis, mais toutes les sectes ne pratiquent pas le lavage de cerveau. Il y a longtemps que l’étude des sectes fait appel à la psychologie. Mais quand on commence à invoquer le rôle du cortex frontal pour expliquer pourquoi une personne croit si fort, c’est qu’on est passé au 21e siècle.

La réponse réside dans l’autre volet de ce qui est primordial pour notre santé mentale: «une personne psychologiquement en santé est à la fois liée à d’autres humains, et différente d’eux», résumait Doni Whitsett, de l’Université de Californie du sud, lors du congrès international Manipulation et victimisation, de l’Association internationale d’étude des sectes, qui avait lieu la semaine dernière à Montréal.