Sur le blogue de Lise Ravary

Le Journal de Montréal
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«Vous en voulez des histoires d’horreur ?
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J’ai connu une femme de moins de 30 ans qui est morte d’un cancer du sein qui aurait pû être guéri mais elle avait refusé tout traitement médical, préférant s’en remettre à 100% à la médecine douce. Elle est décédée dans des souffrances horribles, sans même accepter de la morphine. Une amie très proche s’est fait dire par une homéopathe de ne pas faire soigner sa tumeur aux ovaires par un médecin. Qu’elle allait la guérir, elle.  Heureusement, mon amie ne l’a pas écoutée. Un autre ami, un être très souffrant, victime de multiples agressions sexuelles dans l’enfance, faisait une ‘thérapie’ avec une numérologue, qui était aussi l’astrologue personnelle d’un ex-maire de Montréal. Son chauffeur le déposait à chaque semaine chez cette femme. Je le sais, elle habitait au coin de ma rue. Mon ami est passé à un cheveu du suicide en suivant les recommandations de cette personne.
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Tout ce bazar de la croissance personnelle et des médecines douces doit être décortique, analysé, dénoncé quand il y a du danger et oui, réglementé. Ceci dit par quelqu’un qui n’aime pas qu’on régissent nos vies à outrance. Mais quand une mère de famille de 35 ans. en pleine santé, meurt cuite dans du Saran Wrap, ça va faire.
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La médecine vétérinaire est plus contrôlée que les médecines douces, bordel ! »