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Les résultats:

 

Nos travaux ont mis en lumière plusieurs déficiences, dont les principales sont énumérées  ci-dessous :

Les sommes distribuées en appui à la mission globale sont accordées sur une base continue et elles sont reconduites d’année en année pour la quasi-totalité des organismes, avec une certaine indexation. Le MSSS et les agences vérifiées n’effectuent pas de réévaluation systématique et périodique du montant accordé à chaque organisme en fonction de ses réalités, donc de ses besoins réels et de son offre de services.

Seuls quelques organismes qui nécessitent une attention particulière, en raison notamment de problèmes décelés ou de plaintes, peuvent être soumis à une réévaluation. Quant aux ententes de service et aux projets ponctuels,le MSSS et les agences justifient peu les sommes versées et ne précisent pas souvent les services pour lesquels les subventions sont accordées.

 

Pour ce qui est du suivi que font le MSSS et les agences vérifiées de l’utilisation des subventions accordées aux organismes communautaires, il est insuffisant. Des lacunes importantes ont été relevées à l’égard tant de la reddition de comptes exigée des organismes communautaires et fournie par ceux-ci que du suivi exercé par les  entités attribuant ces subventions.

En ce qui concerne les organismes communautaires, l’information disponible dans les dossiers analysés ne nous permet pas de conclure qu’ils utilisent le soutien financier accordé par le MSSS et les agences de façon adéquate. Cependant, de façon générale,  les neuf organismes visités utilisent les subventions reçues aux fins prévues.

 

Le MSSS et les agences ne font pas d’évaluation de programme appliquée aux organismes communautaires. Ils ne s’assurent pas non plus que les organismes subventionnés procèdent à l’évaluation de leurs activités. Ils ne peuvent donc pas juger du degré d’atteinte des objectifs poursuivis.

Enfin, le MSSS et les agences vérifiées ne disposent que de peu d’informations sur les organismes qu’ils subventionnent. Outre le fait de faciliter le suivi, une meilleure qualité des informations leur permettrait de prendre des décisions plus éclairées au regard de l’attribution du soutien et de procéder à des évaluations.