Henrik Lindell, La Vie

Dans une étude inédite, le Conseil national des évangéliques de France prend ses distances avec la «théologie de la prospérité», un courant religieux qui commence à attirer certains évangéliques français.

Cette théologie est connue pour son insistance sur la prospérité promise aux fidèles : la santé, la richesse et souvent la libération des influences démoniaques. Elle a été développée par des personnalités issues du pentecôtisme évangélique aux Etats-Unis dans les années 60 et 70. Les pères fondateurs sont des pasteurs texans, comme par exemple Kenneth Copeland, auteur du livre The Laws of Prosperity (1974). Depuis la fin des années 70, on la retrouve aussi en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne, où elle séduit surtout des pauvres, leur promettant bien-être et bonheur immédiat en échange d’une confiance aveugle accordée aux prédicateurs, souvent des escrocs.