Parlons de prénoms d’élèves
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Depuis une semaine, je commence à mémoriser les noms de mes élèves. Avec le temps, mon école accueille de plus en plus de jeunes de communautés dont les origines sont davantage à l’extérieur du Québec, si je puis dire. Cela me vaut des prénoms et des patronymes difficiles à retenir. Au Scrabble, certains d’entre eux seraient très payants. Mais comme ce jeu n’accepte pas les noms propres…
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Là où, par contre, j’ai une réaction, c’est à propos de certains prénoms de jeunes dont la famille vit au Québec depuis des générations. Ou bien certains parents sont dyslexiques, ou celui qui a écrit leur nom dans le registre civil était saoul, ou la drogue fait des ravages, ou la course à l’originalité ne cesse de gagner du terrain.
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J’ai quelques élèves prénommées Gabrielle. Enfin, c’est aussi Gabryelle ou Gabrièle. J’ai aussi un Jakob, un Nicola, une Élodye, une Sara sans «h». Mais la palme dans mes classes revient à… Félip.
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Certains collègues me signalent avoir dans leur classe ou leur entourage les prénoms suivants: Cassadryne, Kamay-Lia, Mayghane, Max-Hyne, Ma-Ryèv, Jannique, Kay-Ven…
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D’où mon commentaire: chers parents, quand vous donnez un prénom à votre enfant, voulez-vous ne pas le handicaper! Il va passer sa vie à l’épeler aux autres.