Jean-Robert Sansfaçon, Le Devoir
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Cela étant dit, certains de ces régimes ont toujours représenté un poids démesuré pour les contribuables, et ce constat est encore plus vrai aujourd’hui. C’est le cas des caisses de retraite des députés et des juges, des policiers et des pompiers, des employés municipaux et des sociétés d’État, dont la plus grande partie des coûts est assumée par les contribuables.
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Plus on attend, plus le problème prend des dimensions catastrophiques. Surtout dans les municipalités où le déficit de solvabilité approche les 5 milliards de dollars, ce qui exclut Montréal et Québec.
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À Montréal seulement, la contribution annuelle exigée des contribuables pour seulement renflouer le déficit est passée de 326 à 578 millions de dollars depuis trois ans.
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c’est aux députés de l’Assemblée nationale qu’il reviendra de déléguer les pouvoirs nécessaires aux élus municipaux pour négocier d’égal à égal avec leurs employés, ou encore d’adopter la loi qui rétablira enfin l’équité dans le traitement du personnel des services publics au Québec. En commençant par leur propre régime de retraite, bien sûr !
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Sur le même sujet des retraites dans la revue Atlantic
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The Next Big Financial Crisis That Could Cripple Cities
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The conclusion is that local governments have not set aside enough funds for pension liabilities, and are borrowing heavily and shifting the burden to future taxpayers.
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On average, pensions consume nearly 20 percent of municipal budgets. But if trends continue, over half of every dollar in tax revenue would go to pensions, and by some estimates in some cases would suck up 75 percent of all tax revenue. That’s not sustainable for a healthy city, much less one teetering on bankruptcy. For one thing, what would happen to schools? Revenues from the property tax – much-maligned and frequently subjected to caps – are the primary funding mechanism for public education.