Ils ( Le PQ) font cela non pas parce qu’ils sont généreux, ou parce qu’ils sont naturellement  favorables à la défense des services publics. Ils le font parce qu’ils ont peur. Ils craignent d’autres mobilisations. Ils craignent que les milliers d’étudiant·e·s qui ont placé leur confiance dans le système électoral ne voient pas d’un bon œil que le PQ rompt avec ses promesses. En faisant des concessions à notre lutte, ils ont supprimé la hausse des taxes d’études. Cela ne signifie toutefois pas que les hausses sont derrière nous.
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Il y a de nombreux mouvements sociaux qui sont en train de rassembler leurs forces dans le reste du monde. Il est important pour la CLASSE de continuer à relier ces mouvements sociaux avec le nôtre. Nous faisons partie d’une lutte internationale contre les politiques qui sont imposées par chaque gouvernement, qu’il soit social-démocrate ou conservateur.
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Les directions de certains de ces syndicats nationaux sont, parallèlement, menacés par notre vision militante du syndicalisme. Nous devons par conséquent approfondir notre relation avec la base des syndicats afin de faire pression sur leurs directions de manière à ce qu’ils agissent de façon combative s’ils veulent arrêter une néolibéralisation accrue du Québec.
 
Il est question du maintien de la mobilisation autour d’une vision progressiste, radicalement différente: aller au-delà d’une culture malsaine du consensus en politique; s’adresser à la population dans son ensemble afin de gagner son soutien à une idée forte; et agir de façon combative à la construction de bras de levier permettant la réalisation de cette idée.
 
Nous sommes au tout début d’une longue lutte pour la transformation de l’éducation au Québec, au Canada et dans le reste du monde.