manuel travailleurPetit manuel du travailleur autonome

Conseils et témoignages

Par Martine Letarte et Judith Lussier

Les Éditions La Presse

199 p.

Pourquoi s’imposer un patron, alors qu’on est parfaitement capables de se gérer soi-même ? Pourquoi se déplacer tous les jours à un bureau, alors qu’il est possible de travailler du confort de notre salon ?  Et surtout, qu’est-ce qui nous retient de mener la vie qu’on aime vraiment ?

« Les gens se sous-estiment. Avec ce livre, je voulais leur dire qu’ils sont capables. Les gens pensent qu’ils ont besoin d’un patron dans leur dos pour leur dire quoi faire, alors que ce n’est pas vrai ! »

Judith Lussier, journaliste pour plusieurs magazines ainsi que sur le web, a aussi une chronique dans le journal Métro. « Et je me permets de faire plein d’autres choses. » Comme d’écrire un film de fiction avec sa conjointe et d’entretenir d’autres projets de livres.

« Ma vie est extraordinaire. Je pense que des salariés peuvent être très confortables dans le salariat et trouver que j’ai un discours un peu utopiste, mais on le dit dans le livre, nous, c’est ça qui nous convient. À vous de voir si c’est pour vous ou pas. »

Et c’est ce qu’elle et Martine Letarte nous proposent. Le Petit manuel du travailleur autonome est un guide pour tous ceux qui rêvent de travailler à leur compte, mais qui n’osent pas abandonner leur paye du jeudi, ou qui pensent manquer de discipline personnelle. Les deux journalistes nous partagent leurs expériences, leurs conseils, ainsi que ceux d’autres travailleurs autonomes dans des secteurs aussi variés que le marketing, les arts, l’architecture et la santé. S’y rajoutent avis d’expert en comptabilité, de spécialiste en gestion du temps, psychologue, kinésiologue, pour offrir à tous ceux qui le souhaitent les outils nécessaires pour se lancer dans le travail autonome.

On verra ainsi que les mythes du pigiste qui meurt de faim, qui mène une vie instable en attendant de se trouver un vrai travail, ou qui est en vacances tous les jours sont, tout simplement… des mythes.

– Naïma Hassert