615808Pierre Foglia

La Presse

À une collègue qui me demandait si j’allais prolonger mes vacances encore longtemps, je répondais que je reviendrais à la chronique lorsque le débat sur la Charte serait terminé. On se revoit en janvier, alors, m’a-t-elle lancé plaisamment…

(….)

Je n’en peux plus de Radio-Canada, même si je suis moi-même le plus radiocanadien des radiocanadiens. Je n’en peux plus du ton affligé que prennent depuis 10 jours les journalistes, les lecteurs de téléjournal, les animateurs d’émissions d’affaires publiques dès qu’il est question de la Charte. On l’entend dans leur voix, sinon dans leur propos: ouache, beurk, caca, on entend aussi leurs mercis silencieux à Mme Mourani de dire à leur place, ouache, beurk, caca.

La raison qu’on est venu ici (sic), dit la dame aux nouvelles télé de Radio-Canada, la raison qu’on est venu, dit la dame avec un foulard sur la tête, c’est que c’est un pays démocrate (resic)…