Marc Cassivi, La Presse

Commençons par un cliché qui en fera bondir certains: elles n’ont pas l’air malheureuses. Ces jeunes femmes hassidiques sourient beaucoup. Elles rient, elles chantent, elles dansent. Comme bien des adolescentes ou jeunes adultes québécoises de leur âge.

Les jeunes femmes hassidiques qui témoignent dans le documentaire sont intelligentes, éloquentes, déterminées, convaincues de leur foi, de leur choix de vie et des préceptes de leur religion. PHOTO FOURNIE PAR LYSAR FILMS

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Le Kiosque a publié:

Les Hommes en noir : les Hassidim

– Par Claude Marcil –


« Les premiers Hassidim sont arrivés à Montréal en novembre 1941, en pleine guerre, directement du Japon… Tout de noir vêtus et arborant de vastes chapeaux de fourrure lors de leurs fêtes, ils intriguent depuis les journalistes, surtout ceux qui habitent Outremont et le Mile End où les Hassidim sont concentrés. Intrigués mais pas curieux nos journalistes. Il a fallu attendre 44 ans avant qu’une première équipe de télévision, venue de Québec par ailleurs, fasse un premier long reportage animé par Anne-Marie Dussault sur les Hassidim de Montréal. Il a été diffusé un dimanche après-midi…

Depuis 1941, la bibliothèque d’Outremont a acheté un grand total de cinq livres sur les Hassidim, des Outremontais ont appris quelques mots utiles comme « erouv », des gauchistes  ont découvert avec joie que certains Hassidim étaient antisionistes et, avec ce lourd bagage de connaissances, l’unanimité s’est rapidement faite sur les hommes et les femmes en noir, comme disent les Israéliens, d’autant plus que ces derniers ne daignaient pas les regarder encore moins leur parler. L’histoire fascinante des Hassidim mérite beaucoup mieux. »