Où est passé le professionnalisme ?

Marie-Claude Tardif, la directrice de l’École secondaire internationale de McMasterville. ( La deuxième à partir de la gauche)
Marie-Claude Tardif, la directrice de l’École secondaire internationale de McMasterville.
( La deuxième à partir de la gauche)
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Marie-José Mastromonaco, commissaire dans Notre-Dame-de-Grâce.
Catherine Harel-Bourdon, la présidente de la CSDM.
Catherine Harel-Bourdon, la présidente de la CSDM.

 

 

 

 

 

 

 

 

Christian Dufour

Le Journal de Montréal

Le Journal de Montréal nous apprenait aujourd’hui que des élèves de l’École secondaire internationale de McMasterville demandaient dans une vidéo sur YouTube que le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, JUSTIFIE – rien de moins! – sa restructuration du territoire des commissions scolaires.

(…)

Manipulation des enfants

On se limiterait à en rire si le même Journal ne nous apprenait pas que la directrice de l’école en question, Marie-Claude Tardif – une adulte on suppose –, s’est défendue d’avoir mis des mots dans la bouche des enfants, tout en déclarant: «Je respecte leur opinion, mais je ne peux pas les faire taire. Dans notre programme, on leur enseigne à prendre la parole adéquatement dans le respect et le dialogue…»

Quelle hypocrisie! Car des parents se sont plaints que la direction de l’école leur envoyait des messages presque quotidiennement pour qu’ils se positionnent contre la réforme, la même direction incitant les jeunes à entreprendre des actions à ce sujet.

La Presse révélait pour sa part que la Commission scolaire de Montréal (CSDM) organisait carrément des manifestations d’élèves contre la réforme Bolduc. On serait allé jusqu’à louer un autobus scolaire un jour de classe pour que des élèves puissent aller protester à Québec.

«Ils sont vraiment impliqués nos jeunes», s’est réjoui Marie-José Mastromonaco, commissaire dans Notre-Dame-de-Grâce. La présidente de la CSDM, Catherine Harel-Bourdon, prétend que cela fait partie «d’un cours d’éducation à la citoyenneté (sic)».