Marie-Claude Ducas

Journal de Montréal

Mais, une fois qu’on a dit tout ça, il reste que, recevoir des commentaires à tout vent, est quelque chose de très éprouvant pour les blogueurs et les journalistes: on est souvent estomaqués par le manque de savoir-vivre élémentaire de bien des commentateurs, et par les insultes personnelles que certains se permettent carrément. “S’il fallait que je porte vraiment attention à tout ce qu’il y a dans les commentaires sur mes blogues et mes chroniques, je serais déprimée à longueur de journée”, m’a dit Lise Ravary, à qui j’ai posé la question. “Et je sais que certains collègues ne vont même pas les voir. Pour se préserver, pour se protéger. Ce n’est pas tout le monde qui est prêt à se retrouvé exposé à des injures personnelles. Et, ce n’est pas juste au sujet de ce que tu as écrit: mais sur ton apparence, ton âge… tout y passe. Beaucoup préfèrent ne même pas consacrer de temps et d’énergie à ça, et ne pas risquer d’en être affectés.”