ded6cebd-73c0-45e9-bd20-ee9e124511f1_JDX-NO-RATIO_WEBMichel Hébert

Journal de Montréal

«La responsabilité demeure floue», a constaté Guylaine Leclerc, nouvelle VG. On lui souhaite incidemment un beau voyage dans les entrailles de l’État québécois. Elle apprendra bien assez vite qu’il s’agit d’un autre monde, où les lacunes sont considérées comme des caractéristiques. Trop faible, le pouvoir politique se contente généralement de remontrances télévisées.

D’ailleurs, interrogé sur la plus récente connerie de la FIFA de l’électricité, le ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand, a répondu en pliant l’échine: «Ils auraient peut-être pu trouver un meilleur prix.» On a frôlé le reproche!

À vrai dire, le mépris des bureaucrates envers le bien public provoque moins la colère du valeureux ministre que les questions portant sur son domaine de responsabilité. Faute de coupables, il a promis un «changement de culture». Remarquez le renvoi au futur et l’invitation implicite à oublier le présent…

Autre objet de réjouissance: le rapport de la VG a donné au débonnaire ministre de l’Éducation, François Blais, l’occasion de foutre à la porte la rectrice de l’Université du Québec à Trois-Rivières, qui, peut-être inspirée par l’îlot Voyageur de Roch Denis, marchait allègrement vers un gouffre financier.

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