1034054-loi-instruction-publique-devrait-etre

Paul Journet

La Presse

La troublante passivité face à la secte juive ultraorthodoxe Lev Tahor n’est pas qu’un mauvais souvenir. Elle risque de se reproduire avec des écoles privées religieuses, car la loi est édentée et que ceux qui l’appliquent confondent la tolérance avec la pleutrerie.

Avant de sévir contre la secte qui maltraitait ses enfants, les autorités ont attendu 17 mois. Soit assez longtemps pour que la communauté s’échappe en Ontario, puis dans certains cas au Guatemala.

Enfin, la commission scolaire aurait pu être moins naïve. Elle s’est seulement adressée au rabbin de la secte, comme si elle cautionnait son autorité. Et elle a attendu plus d’une année avant d’oser lui écrire une seconde lettre.