thinkstock-fritesLe Canard enchaîné (non disponible sur le Web) a, Dieu merci, vulgarisé un communiqué de l’université de Montréal.

Prenez 75 jeunes râts mâles. Nourrissez pendant huit semaines une partie d’entre eux avec de l’huile d’olive, les autres avec de l’huile de palme. Puis soumettez-les à des tests de comportement et regardez ce qui se passe. C’est l’intéressante expérience à laquelle se sont livrés des chercheurs en nutrition de l’université de Montréal.

Les bestioles dont la gamelle avait été remplie d’huile de palme se fichaient comme d’une guigne des récompenses qu’on leur donnait à l’issue des tests. En étudiant leur cerveau, les chercheurs se sont rendu compte que les pauvres bêtes sécrétaient nettement moins de dopamine, la fameuse hormone du plaisir, que leurs camarades enrôlés dans le groupe “olive”.

Ce chambardement hormonal provoque chez les rats une boulimie pour l’huile de palme. (…) Et les scientifiques canadiens d’évoquer à propos de ce gras saturé dont est farcie l’huile de palme “un phénomène semblable à la tolérance aux drogues qui fait que la personne doit augmenter la dose avec le temps pour obtenir le même effet”.