L’article de La Presse ici.

Le papa: (Extrait de “Le Printemps indien“)

(…) En 1969, le gouvernement Trudeau essaie une autre stratégie : abolir de force le statut légal des Indiens et diviser les réserves. On veut faire ainsi d’une pierre deux coups. On se débarrasse, sur le dos des provinces, du coût de plus en plus considérable des réserves indiennes et on évite en même temps de regarder de trop près le problème des droits indiens dans le nord du pays convoité par les multinationales du pétrole et des mines. Encore une fois, c’est un échec. Non seulement les Indiens refusent à l’unanimité le Livre Blanc du gouvernement, mais la menace de disparaître légalement cimente, pour la première fois, leur unité. Les Indiens fondent le National Indian Brotherhood, remplaçé depuis par l’Assemblée des Premières Nations. Désormais, même le fédéral n’ose plus dire que l’assimilation des Indiens est un droit, encore moins un devoir. Le printemps indien est commencé.(…)