En rouge, le communiqué de presse des Cols blancs.

En noir, le texte de la journaliste du Devoir.

 

 À partir de lundi, 8000 cols blancs de la Ville de Montréal seront en grève tournante pendant 36 jours, soit du 25 janvier au 29 février.

Les quelque 8000 cols blancs de la Ville de Montréal entameront une grève tournante de 37 jours à compter de lundi, pour faire pression sur l’administration du maire Coderre pour le renouvellement de leur contrat de travail venu à échéance le 31 décembre 2011.

 

Tous les services, bureaux et arrondissements de la Ville seront touchés.

Dès lundi, la grève tournante touchera le Bureau du vérificateur général, le Secrétariat de liaison de l’agglomération de Montréal, le Service de la direction générale, le Service des communications, de même que les arrondissements d’Ahuntsic-Cartierville et Saint-Laurent.

 

Cette vague culminera avec une journée de grève générale le 1er mars, date limite pour payer les taxes municipales.

Cette nouvelle vague de moyens de pression atteindra son paroxysme lors de la grève générale prévue le 1er mars.

 

«Denis Coderre, avec son directeur général Alain Marcoux, se moquent des travailleurs qui sont au service des Montréalais. Ils se moquent donc des contribuables qui lui ont donné la responsabilité de négocier de bonne foi avec ces travailleurs. Les cols blancs sont sans contrat de travail depuis maintenant quatre ans. C’est honteux pour une grande ville » a déclaré Alain Fugère, président du Syndicat des cols blancs de la Ville de Montréal.

Le président du Syndicat des cols blancs de la Ville de Montréal, Alain Fugère, a rappelé, par voie de communiqué, que les cols blancs sont sans contrat de travail depuis maintenant quatre ans, ce qui est« honteux pour une grande ville ».

 

« Mais au bout de la ligne, Denis Coderre est le seul responsable d’un conflit de travail majeur à la Ville de Montréal. Il a refusé d’entamer des discussions sérieuses et fructueuses avec le syndicat. Nous sommes donc à la veille de ce conflit majeur ».

Selon lui, « Denis Coderre est [toutefois] le seul responsable » puisqu’il « a refusé d’entamer des discussions sérieuses et fructueuses avec le syndicat ».

 

Pour savoir quels services seront touchés quel jour, il est possible de consulter le calendrier détaillé de la grève rotative à http://bit.ly/1Oy6Yq7

En plus de la grève tournante, les cols blancs n’effectueront aucun travail en heures supplémentaires durant toute cette période. Par contre, ils assureront tous les services essentiels prescrits par la loi.

En plus de la grève tournante, les cols blancs n’effectueront aucun travail en heures supplémentaires durant toute la période de débrayage. Seuls les services essentiels prescrits par la loi (le service de police, celui des incendies, du 311 et celui des technologies) doivent être maintenus.

 

« Il est plus que temps que la Ville démontre plus de respect envers ses employés et qu’elle laisse tomber ses demandes excessives qui visent notamment à appauvrir ses travailleurs d’un bord et privatiser l’ensemble des services de l’autre », a ajouté le président du syndicat.

Le syndicaliste est aussi d’avis qu’il « est plus que temps que la Ville démontre plus de respect envers ses employés et qu’elle laisse tomber ses demandes excessives qui visent notamment à appauvrir ses travailleurs d’un bord et privatiser l’ensemble des services de l’autre ».

 

En effet, la Ville veut éliminer toutes les balises en matière de sous-traitance et réduire la rémunération globale des cols blancs de 12 à 14 %.

Fugère a déploré l’intention de la Ville de réduire la rémunération globale des cols blancs de 12 à 14 % et d’éliminer les limites qui existaient jusqu’alors en matière de sous-traitance, et ce, malgré les risques révélés par la commission Charbonneau.

 

Depuis le 15 janvier, les parties sont devant un conciliateur nommé par le Ministère du travail de l’emploi et solidarité social (MTESS) afin de tenter de dénouer l’impasse dans les négociations.

Depuis le 15 janvier, les parties sont devant un conciliateur nommé par Québec pour tenter un rapprochement.

 

Le communiqué de presse ici.

 

L’article du Devoir ici.

 

Évidemment, le lecteur n’a pas l’ombre du début d’une idée des salaires des cols blancs. Ce qui était le but du communiqué.

 

On peut faire le même exercice avec La Presse.