Le printemps dernier, la Régie en a même refusé l’accès… au Collège des médecins.

En Ontario, un médecin reçoit un rapport personnalisé de quelques pages, qui lui indique en quoi sa pratique se démarque en matière de contrôle du diabète, lutte contre le cancer, suivi de maladies chroniques, etc. Prescrit-il tel médicament plus que la moyenne de ses collègues, par exemple ? On le lui signalera. Pour s’améliorer, il faut commencer par se mesurer.

En Ontario, il est même possible de croiser des bases de données. Ainsi, un médecin peut savoir quel pourcentage de ses patients diabétiques ont vu un ophtalmologiste au cours de l’année (le diabète peut causer la cécité). Dans des vidéos inspirantes, sur Internet, des médecins disent comment ce rapport les aide à mieux soigner.

Au Québec, rien de tout cela. (…) Ils sont invités à «des activités de pratiques cliniques réflexives», m’a souligné l’attachée de presse du ministre de la Santé.

Un article de Carole Beaulieu dans L’Actualité

Michèle Laroche présidente du c.a. de la RAMQ