fehtullah gulen
Fethullah Gulen dans sa résidence à Saylorsburg en Pennsylvanie. Selahattin Sevi / AP

Depuis 2001, le mouvement a étendu ses activités dans le monde», note Berna Turam, professeure au département d’Affaires internationales à l’Université Northeastern. Diplômée de McGill, elle a consacré son doctorat en sociologie à l’étude du mouvement Gülen.

Dans Le Monde: Turquie : qui est Fethullah Gülen, accusé par le pouvoir d’avoir initié le coup d’Etat ?

 

 

Et au Québec? En 2012, Laura-Julie Perreault (La Presse) sous le titre “Le mouvement Gülen fraye avec l’élite québécoise” faisait le portrait sur deux continents d’une confrérie musulmane hors du commun, qui suscite autant l’admiration que la peur.

Laura-Julie Perreault s’amuse à poser la même question aux invités d’honneur de ce souper sans alcool. «Connaissez-vous Fetullah Gülen?» Tous haussent les épaules. «Non» ou «pas vraiment» sont les deux principales réponses des convives, notamment celle de la ministre Weil. (…)

Malgré la croissance du mouvement au pays au cours des cinq dernières années, le mouvement Gülen attire bien peu l’attention. Mais ce n’est pas le cas au sud de la frontière, où la confrérie musulmane est sous les projecteurs depuis que le New York Times a publié l’an dernier des articles sur l’attribution massive de contrats de l’État du Texas à une série «d’écoles turques». Une autre controverse, liée à la délivrance de nombreux visas de travail à des enseignants turcs et leurs familles, fait aussi rage aux États-Unis, où plusieurs politiciens conservateurs se montrent suspicieux des visées du mouvement musulman et de son influence au sein de l’appareil gouvernemental.

 

Aussi dans La Presse: La face cachée du mouvement Gülen

 

Pour en savoir plus

INTERCULTURAL DIALOGUE INSTITUTE (IDI) Montreal
Fehmi Kala, Executive Director

Sur la page Facebook de l’organisme on peut voir, entre autres, la ministre Rita de Santis, auteure de cette phrase qui devrait passer à l’histoire du cynisme « Financement politique: 150 000$, c’est «des peanuts », selon la ministre De Santis.