Sandrine Malarde, XYZ, Montréal, 2016, 224 pages

Présentation (plate) de l’éditeur. Le livre est plus intéressant que sa présentation.

La vie secrète des hassidim propose une rare incursion dans les communautés hassidiques qui sont, depuis quelques années, le théâtre de représentations médiatiques. Elles font autant l’objet de débats journalistiques et de querelles de quartier qu’elles sont le centre des controverses sur les accommodements raisonnables, sans que l’on sache, au fond, qui sont vraiment les hassidim. Quelles ferveurs religieuses et spirituelles les animent? Quand les premières communautés ont-elles immigré en Amérique du Nord? Pourquoi semblent-elles évoluer en vase clos et être imperméables à la société environnante? Pourquoi les hassidim ont-ils un style vestimentaire si particulier et distinctif? Est-il d’ailleurs le même pour tous?

Autant de questions qui méritent que l’on s’y attarde et que l’on s’y intéresse de plus près, en s’attachant, d’une part, à l’organisation sociale des communautés juives ultra-orthodoxes et, d’autre part, à leur évolution dans le contexte québécois. De plus, cet ouvrage aborde un phénomène marginal et relativement rare, celui des sorties de communautés, et engage une réflexion sur les conditions et les modalités de (ré)insertion des affranchis dans la société séculière.

 

Critique du Devoir

 

Le Kiosque a publié un long article : Les Hommes en noir : les Hassidim