Du côté des étudiants, les filles représentent 58 % de la population qui fréquente les collèges tant au secteur régulier qu’en formation continue. Les femmes représentent 56 % du personnel des cégeps, 60 % des employés de soutien, 53 % du personnel enseignant, 70 % du personnel professionnel et 50 % des gestionnaires.
 
Mais à la question : Est-ce que nous pouvons pour autant affirmer qu’il y a une féminisation du réseau collégial ?
Une cadre répond qu’elle ne sait pas mais en profite pour faire son propre éloge:
 Je ne sais pas. Pour ma part, j’ai tendance à ne pas considérer du tout le genre d’une personne, puisque je m’inscris dans une logique d’égalité. Je suis féministe au sens où je suis humaniste : il est tout simplement inconcevable pour moi que les femmes n’aient pas les mêmes droits, les mêmes libertés et les mêmes possibilités que les hommes, tout comme il est tout simplement inconcevable pour moi que l’orientation sexuelle ou l’origine ou la culture ou les caractéristiques d’une personne ne lui donnent pas les mêmes droits, libertés et possibilités qu’aux autres. (réponse de Fanny Kingsbury, directrice générale de l’AQPC)