Quelques mauvaises nouvelles de l’éducation
Pondération et normalisation des notes : au Québec, impossible d’avoir zéro
Grâce au blogue du professeur masqué, on peut comprendre ce qui se cache sous les termes « normalisation des notes » ou « pondération des notes » que les maquilleurs professionnels du ministère de l’Éducation pratiquent à fond la caisse.
Extrait : Il y a quelques mois, un collègue d’une CS recevait ladite table qui contenait certaines infos pour établir les notes. Ainsi,un élève ayant un résultat en pourcentage X obtenait la cote Y qui était reconvertie en en pourcentage Z. Cela donnait un tableau semblable à celui-ci :
0 à 28% = E = 28%
29 à 36% = E+ = 36%
37 à 44% = D = 44%
45 à 52% = D+ = 52%
53 à 60% = C = 60%
61 à 68% = C+ = 68%
69 à 76% = B = 76%
77 à 84% = B+ = 84%
85 à 92% = A = 92%
93 à 100%= A+ = 100%
On remarque que la conversion de la cote en pourcentage se fait presque toujours à la hausse. Cela vous surprend-il? Entre 53 et 60%, il y a un monde, je crois. Mais dans l’œil de l’administrateur scolaire, à 53%, tu passes!
Le journaliste Sébastien Ménard a travaillé comme suppléant dans une polyvalente située en région.
Extrait: En privé, des profs de 5e secondaire avec qui le Journal a discuté ne se gênent pas pour dire qu’on a littéralement «sacrifié une génération» avec ce renouveau pédagogique, qui les force actuellement à «recoller les pots cassés”.
15% des élèves mal préparés : Pas prêts pour le cégep!
Immatures, désorganisés, désinvoltes, 40% des jeunes cégépiens changent d’orientation au cours de leur première session.
Chez les 25-34 ans, 24,8% des francophones ont un diplôme universitaire. C’est le cas de 34,9% des anglophones… et de 37,4% des allophones.