Niqab: les pour et les contre
NIQAB : CEUX QUI SONT POUR
Présence musulmane
La Ligue des droits et libertés
Le Conseil Exécutif 2008-09 :
- Présidence, Dominique Peschard
- Vice-présidence, Marcel Duhaime
Ce dernier écrivait au sujet des stages à Cuba qu’il encourageait: “afin de soutenir fraternellement le progrès de ce courageux peuple cubain, dans son développement et son cheminement social et politique. À cette fin, la tâche centrale qui se dégage actuellement est, de toute évidence, sur le terrain de l’information et de la désinformation où la lutte idéologique et politique est sans répit.” On remarquera dans le texte (p.6) que cet ex-prof ne fait pas la distinction entre “blocus” et “embargo”.
- Trésorière, Louise Riendeau
- Secrétaire, Gilbert Nadon
Muslim Canadian Federation/Fédération des Canadiens musulmans
Cet organisme regroupe:
1- Association Musulmane de Montréal-Nord (AMMN) (Site ne fonctionne pas)
2- Centre Culturel Islamique Ach-Choura (CCI Ach-Choura) (pas de site web)
3- Centre Islamique BADR (Site ne fonctionne pas)
4- Centre Islamique Ste-Rose (Centre Kawtar Laval) ( pas de site web)
5- Mosquée Montréal (MM) ( pas de site web)
6- Regroupement des Algériens du Canada (RAC)
7- Regroupement des Marocains au Canada (RMC)
Association canadienne des libertés civiles
Sur le site féministe Sysiphe, on apprend que l’Association canadienne des libertés civiles prend position en faveur du port du niqab et de la burqa.
NIQAB : CEUX QUI SONT CONTRE
86% des Québécois, de la Gaspésie jusqu’au fond de l’Abitibi et en passant par Québec et Montréal, sont favorables à une loi interdisant le port de la burka ou du niqab dans les endroits publics au Québec comme celle proposée en France et en vigueur en Belgique.
86 % ! Alors pourquoi cette impression que le Québec est divisé?
Il faut lire ce texte de Mathieu Bock-Côté (La Presse)
Extrait: « Depuis une vingtaine d’années, on a assisté à l’émergence de la « société civile », qui permet à une collection de groupes militants et de lobbies de gagner un pouvoir démesuré sur le débat public. Il n’y a plus de peuple, seulement des intérêts catégoriels. Ces groupes, qui ne représentent souvent qu’eux-mêmes et n’existent que par leur mise en scène médiatique, exaspèrent le sentiment populaire qui est le seul à ne pas disposer d’expression publique. La conséquence de cette survalorisation de la société civile se laisse deviner : la société perd de son unité au profit d’un corporatisme qui se place en contradiction avec toute référence au bien commun. »
n.b. La ligue des droits et libertés organise, en partenariat avec le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal (RAPSIM) et en collaboration avec le Service d’aide aux collectivités (SAC) de l’UQAM, un colloque : Le profilage discriminatoire dans l’espace public.
Intervenant-e-s : Lucie Lemonde, Sciences juridiques, UQAM, Philippe Robert de Massy, avocat, Will Prosper, Montréal-Nord Républik, Bernard St-Jacques, RAPSIM, Alexandre Popovic, CRAP, Fo Niemi, CRARR, Marie-Ève Sylvestre, Faculté de droit, Université d’Ottawa, Francis Dupuis-Déri, Science politique, UQAM, Christopher McAll, CREMIS, François Larsen, CDPDJ.
(Autre fait à noter: Présence musulmane ne compte qu’une trentaine de membres… alors qu’on compte 100 000 musulmans à Montréal).
Aussi (Mathieu Bock-Côté, Le Devoir) : « Il n’y a pas de sentiment plus incompréhensible pour l’intelligentsia que l’adhésion à un héritage culturel particulier, à un mode de vie, et la volonté de le préserver. D’ailleurs, ceux qui déconstruisent toutes les certitudes historiques et culturelles en conservent normalement au moins une : celle de leur propre supériorité sur le commun des mortels. »
Bon dossier de Radio-Canada sur la question
Situation dans les autres pays