Dans une revue finançée par l’ACDI (le développement international, la pauvreté en Afrique, etc., etc.), le syndicaliste Ronald Cameron, un des bergers de la gauche québécoise, commente les dernières négociations du secteur public au Québec. Il doit y avoir quelque part un lien avec le développement international…

« On doit tout mettre en œuvre pour que l’action syndicale maintenant change d’agenda et se déploie à un niveau plus politique. Affranchie du poids de la négociation, l’action des syndicats pourra mieux se concentrer sur les aspects plus politiques. Plus que jamais, les énergies doivent se concentrer à construire une alternative politique progressiste au Québec afin de chasser le gouvernement Charest. »

« L’approche la plus appropriée du point de vue de la démarche auprès des membres des organisations est celle qui vise à transférer l’énergie de la négociation dans le combat social. Cette approche se heurtera certainement au reflux du mouvement, notamment de la part des secteurs les moins mobilisés du mouvement syndical. Elle doit compter sur le ralliement de celles et ceux qui espéraient voir se transformer la négociation en un mouvement politique pour en découdre avec le gouvernement, comme antidote au défaitisme ambiant. »

Autre article du même auteur, dans la même revue, avec la même perspective de développement international :

SPQ libre et la ligne de risque (et d’autres articles tiers-mondistes à droite).