Dany Doucet, Le journal de Montréal

Danielle Landreville est productrice agricole depuis 30 ans et, jusqu’à récemment, donnait ses oeufs sans problème depuis 10 ans. Une ferme avicole de la région de Lanaudière, qui donne depuis dix ans une partie de ses oeufs à des organismes de charité locaux, est maintenant menacée de représailles par le ministère de l’Agriculture et la Fédération des producteurs d’oeufs.

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Aussi:

Bel exemple du pouvoir de l’UPA

La position de la Fédération des producteurs d’oeufs du Québec à l’endroit d’une agricultrice à qui on interdit de donner des oeufs à des organismes de charité de sa région est un bel exemple des conséquences du «pouvoir de l’UPA sur notre garde-manger», selon Benoît Girouard, président de l’Union paysanne.

Les oeufs dans le même panier

Commentaire de Richard Martineau

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Au sujet de l’UPA, le Kiosque avait publié

Un peu de contexte

Radio-Canada nous apprend que l’Union des producteurs agricoles (UPA) publie une étude rédigée par l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC), qui dénonce les conclusions du rapport Pronovost

(Ce rapport, qui a été tabletté à la vitesse de l’éclair,  suggérait, entre autres, de laisser les agriculteurs s’entendre avec des clients et de revoir le monopole syndical de l’UPA, l’Union des producteurs agricoles.)

Le texte de Radio-Canada ne précise pas que l’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC) est « un institut de recherche progressiste », comme il le dit lui-même