La SOCAN et l’art de surtaxer la musique
par Gilles Guénette
« On apprenait récemment que la salle Memorial située au coeur de notre petit village de Brome-Missisquoi va être réduite de taille pour pouvoir dorénavant accueillir moins de 100 personnes. La raison? L’édifice a besoin de rénovation et il en coûte trop cher annuellement en frais d’opération pour un édifice de la taille actuelle: taxes municipales, assurances, huile à chauffage, électricité, musique… Musique?!
Oui, la « taxe SOCAN ». Ça fait plus de trente ans que les propriétaires de cet établissement privé la payent. Pour les douze dernières années seulement, on parle d’un montant de plus de 7 500 $. À chaque fois que la salle était louée, et qu’on y jouait de la musique, ça coûtait 57,55 $ si les convives dansaient et 28,75 $ si les convives ne dansaient pas. Hmm, vos invités sont assis tranquillement à écouter de la musique: 28,75$. Ils se déchaînent sur le plancher de danse: le double. »