Soeur Collins: la prêcheuse de St-Léonard
[Progrès Saint-Léonard] : « Depuis quand prêchez-vous? »
[Sœur Collins] : « Qu’est-ce que ça peut vous donner? Je ne suis pas icitte [sic] pour proclamer.»
[P.G.] : « Mais la Bible, ce sont des humains qui l’ont écrite …»
[S.C.] : « Drette là, je vois que tu n’es pas dans une condition pour me questionner [sic]. La Bible dit qu’elle a été écrite à l’inspiration de Dieu. Le Seigneur m’a appelée pour prêcher, il se fait comprendre.
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Une série d’articles de Daphnée Tranchemontagne.
(Le Progrès de St-Léonard)
Rencontres spirituelles controversées ?
La Chapelle Marina, la Mission, l’Église de la Mer : plusieurs noms servent à désigner l’organisation dirigée par celle qui se fait appeler « Sœur Thérèse Collins ». La femme aurait été contactée par Jésus, un soir de l’année 1949. À la suite de cette rencontre divine, elle aurait commencé à prêcher la parole du Seigneur, lors de rencontres spirituelles.
Incursion dans le monde de la Chapelle Marina
D’anciens disciples de Sœur Collins se confient
Un ancien disciple a rédigé un blogue où il relate son expérience.
«C’est un contrôle extrême. On ne pouvait pas porter de jeans, de souliers de course, on ne pouvait pas consulter les journaux, on n’avait pas de radio, on n’avait pas de télé. Les magasins qui étaient ouverts le dimanche, on n’y allait pas [le dimanche étant le jour du Seigneur]. Lorsqu’on trouvait un magasin fermé le dimanche, si le propriétaire refusait nos invitations [à assister aux réunions du groupe], c’était fini, on n’y allait plus. On n’avait aucun ami, on n’avait pas le droit de sortir. Aussitôt que je finissais de travailler, il fallait que j’aille tout de suite chez moi. Il fallait rendre des comptes de tout ce qu’on faisait. C’était l’enfer ! », se remémore Alphonse.