Le crucifix et nous
Bonnes remarques de Joseph Facal
« Après avoir accepté le retrait relatif de sa religion ancestrale, la majorité historique du Québec voit maintenant que la religiosité des nouveaux arrivants fait irruption dans notre vie publique, de manière souvent ostentatoire, lourdement revendicatrice et dépourvue de modestie.
Le Québécois de souche se dit alors : pourquoi interdire à un maire de prier si un enfant peut, au nom de sa religion, porter un poignard à l’école ? Pourquoi le maire Tremblay est-il caricaturé comme un dinosaure, alors qu’il faut s’incliner avec respect devant les pratiques religieuses exotiques de ceux qui viennent d’arriver ?
Pourquoi nous effacer quand les autres s’affirment ? Pourquoi la laïcité pour nous et pas pour tous ? Pourquoi cette impression que les tribunaux et tant d’«experts» demandent toujours des concessions unilatérales à la majorité ? »