L’heure des combats (1940-1960)  (52.27)

Après la Capitulation de 1940, avec l’appui des Britanniques, les Français libres vont construire de toutes pièces de « vrais » services spéciaux.

Leurs exploits en France occupée sont légion : renseignement, sabotages, missions homicide, désinformation.

Jamais depuis cette époque, le service Action ne s’est trouvé autant en première ligne, ni aussi peu regardant sur les moyens utilisés, notamment en Afrique.

Cet épisode s’achève sur l’affaire Ben Barka et ses conséquences : le démantèlement des services secrets imposé par le général de Gaulle.

Les années chaudes de la guerre froide (1961-1981) (52.25)

L’édification du mur de Berlin a marqué en 1961 la séparation du monde en deux grandes sphères d’influence : à l’ouest, les démocraties avec l’économie de marché et à l’est, un ensemble de pays dirigé par l’URSS.

Les deux blocs se lancent dans une course aux armements, y compris atomiques, inédite dans l’histoire du monde, qui fera régner entre eux l’équilibre de la terreur.

Le grand malentendu (1981-1989) (52.25)

Avec l’arrivée de François Mitterrand à la présidence en 1981, la France va non seulement devoir faire face à la défiance de ses services secrets mais à celle de son partenaire américain. Si les services secrets relèvent le gant en s’illustrant à travers l’affaire Farewell, l’affaire du « Rainbow Warrior » les déstabilise durablement et jette le discrédit sur le gouvernement socialiste.

Nouvelles guerres d’un nouveau monde (1989-2009)  (52.31)

Au cours des dix ans qui suivent la chute du mur de Berlin, les services secrets vont s’engager dans l’espionnage économique tout en modernisant leur structure et en se dotant de nouveaux outils comme les satellites d’observation. Mais, très vite, lors des attentats du 11 septembre 2001 l’ensemble de l’appareil de renseignement bascule vers la lutte antiterroriste ,cette priorité demeure absolue . Cette fois, c’est une véritable révolution culturelle : l’ennemi n’a plus de visage et il est démultiplié…