«Si vous m’élisez au sein du nouveau parti socialiste du Québec et que je suis nommé ministre de la Santé. »

Léo-Paul Lauzon  (L’Aut’Journal)

«Selon les dernières statistiques officielles du Programme des Nations unies (ONU) pour le développement, le Canada compte seulement 19 médecins par dix milles habitants, le plus bas pourcentage des pays occidentaux. La France en compte 37, la Belgique 42, l’Allemagne 35, la Suisse 40, la Norvège 39, la Suède 36, ainsi de suite. La solution à ce problème n’est pas structurelle mais seulement politique. Le Canada compte 34 lits d’hôpitaux par dix milles habitants contre 72 en France, 68 en Finlande et 81 en République tchèque. Cuba fait encore mieux que tous les pays occidentaux. » (…)

«Premièrement, la formation et la détermination des compétences des médecins québécois et étrangers ne relèveront plus des fédérations et des corporations de toubibs. » (…)

«Comme j’ai un cancer de la prostate depuis quatre ans, j’ai reçu de l’hormonothérapie et récemment quarante traitements quotidiens de radiothérapie à l’hôpital Notre-Dame. J’ai vu de mes yeux des malades de Rouyn et de Val d’Or en Abitibi et de d’autres régions, victimes de cancers avancés, être obligés de venir à Montréal pour recevoir leur chimiothérapie et leur radiothérapie.» (…)

«Dans un excellent article de Philippe Cantin de La Presse, publié le 19 janvier 2011, et intitulé : «Le véritable héritage de Saku Koivu (ancien joueur des Canadiens)», le journaliste signale que Koivu, atteint d’un cancer grave a dû se rendre à Sherbrooke pour passer un Tep-Scan car il n’y avait pas d’appareil comme ça à Montréal. Incroyable mais vrai! Réplique de Saku Koivu : «Docteur ce n’est pas normal qu’une ville comme Montréal n’ait pas de Tep-Scan. Même ma petite ville natale de Turku, en Finlande, profite de cet appareil». Tiens toé! » (…)

«Franchement, dans une clinique médicale publique, les infirmiers-infirmières pourraient régler la majorité des problèmes diminuant ainsi les temps d’attente interminables et parfois mortels dans les cliniques et à l’urgence. » (…)

«Quant aux lobbyistes qui voudront me rencontrer (je vais évidemment les recevoir; je suis un démocrate civilisé), il faudra toutefois qu’ils prennent d’abord un numéro, remplissent un formulaire en quelques copies (transparence oblige), défraient quelques dollars de frais (suivant le principe de l’utilisateur-payeur) et seront d’abord aimablement reçus avec tous les honneurs, par l’adjoint de l’assistant du commis-junior localisé au 4e sous-sol du Parlement du Québec, tout près de la chambre des fournaises. Ainsi, ils attendront bien au chaud aux frais de l’État. »