« pseudo-égérie encore en prise avec les vieux démons de son pays » 

« une donzelle s’est vue investie de la donquichottesque mission »

« les élucubrations d’une personne dont les connaissances dans le domaine ne dépassent pas le cadre du certificat de naissance »

« l’insipide harangue d’une « auteure » à contre courant. »

Ahmed Bensaada donne ainsi son opinion sur Djemila Benhabib auteure de À contre-Coran.

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Algérienne d’origine, exilée en France avec sa famille pour échapper à la mort, Djemila Benhabib vit au Québec depuis 1997. Elle a publié À contre-Coran dans lequel elle raconte la terreur qu’elle a vécu avec la montée de l’intégrisme religieux et met à nu les différentes stratégies des islamistes pour imposer leur dictature. L’auteure nous met aussi en garde contre notre trop grande tolérance vis-à-vis ceux qui cherchent patiemment à saper les bases de notre démocratie pour imposer leur vision fasciste et obscurantiste de l’islam.

Une entrevue décapante dans l’Actualité

Une entrevue avec l’auteure menée par Louise Maillou dans l’Aut’ Journal

«Ma vie à contre-Coran» raconte la terreur qu’elle a vécu avec la montée de l’intégrisme religieux et met à nu les différentes stratégies des islamistes pour imposer leur dictature. L’auteure nous met aussi en garde contre notre trop grande tolérance vis-à-vis ceux qui cherchent patiemment à saper les bases de notre démocratie pour imposer leur vision fasciste et obscurantiste de l’islam.»

Les médias québécoisse ont été intéressés par son livre. Explications de Bensaada:

(…) cette bourrasque médiatique a quelque chose de surprenant. Autant je suis convaincu de la maturité de la société québécoise, autant je lui trouve, de temps à autre, un zeste de puérilité. (…) avoir besoin d’une tierce personne pour réfléchir à ses propres problèmes sociaux ne peut relever que d’une certaine forme d’infantilisme sociétal.

Et encore

« Jamais la « littérature » mondiale n’a vu, en un laps de temps aussi court, autant de livres ayant pour sujet la maltraitance de la femme musulmane : Le voile de la peur (Assia Shariff, Algérie), Défigurée (Rania Al-Baz, Arabie Saoudite), Brûlée vive (Souad, Palestine) ; Mariée de force (Leila, Maroc) ; La femme lapidée  (Freidoune Sahebjam, Iran) ; Visage volé (Latifa, Afghanistan), Vendues ( Zana Muhsen, Yémen), Déshonorée (Mukhtar Mai, Pakistan); Bas les voiles ! (Chahdortt Djavann, Iran), Dans l’enfer des tournantes (Samira Bellil, Algérie) , Née en France (Aicha Benaïssa, Algérie). Et cette liste d’ouvrages qui ornent les devantures des librairies occidentales est loin d’être exhaustive.

On n’est plus du tout dans le temps de l’américaine Betty Mahmoody qui, avec son livre « Jamais sans ma fille », a lancé le bal de ce genre de littérature féminine. Maintenant, les titres sont cinglants et racoleurs: les femmes musulmanes sont voilées, mariées de force, brûlées, défigurées, déshonorées, violées et, finalement, lapidées. Chose étrange pourtant : comment se fait-il que des sociétés musulmanes aussi rétrogrades puissent enfanter autant de talents littéraires féminins alors que les femmes n’y ont aucun droit ni aucune éducation? Ou alors servent-elles de prête-noms à des auteurs qui ont trouvé une mine d’or dans ce genre littéraire? »

 

Ahmed Bensaada a aussi écrit:  « En Égypte, les coptes ont toujours été considérés comme des citoyens à part entière. »

Le Kiosque avait signalé plusieurs liens et un historique sur les Coptes

 Finalement, Bensaada vient de publier:
Arabesque américaine
Le rôle des États-Unis dans les révoltes de la rue arabe.

Ahmed Bensaada, Ed. Michel Brûlé.
(BAnQ)

L’Auteur écrit:« le modus operandi de ces révoltes, leurs conséquences sur la vie politique actuelle et la gesticulation singulière de la diplomatie américaine qui les a entourées laissent perplexes. Un vent de liberté souffle, mais d’où souffle-t-il donc? »

Même s’il a été louangé dans Le Devoir, il faut prendre ce livre avec une poignée de sel à cause des sources; parmi celles-ci:

Géostratégie.com
(Le lecteur pourra juger lui-même)

Le réseau Voltaire

Thierry Meyssan, le papa de tous les complots au sujet du 11 septembre.

Éva Golinger, une stalinienne pure et dure qui a longtemps vécu à Cuba et travaille maintenant au Venezuela.

Global Research animé par Michel Chossudovsky, cité dans tous les livres sur les complots contemporains et dont le Kiosque a souvent signalé les oeuvres.

Mondialisation (version française du précédent)

Jean-Guy Allard, Québécois qui écrit depuis des années dans Granma, le journal officiel du Parti communiste de Cuba.

etc.