Le conférencier disparu
Il y a quelques semaines Le Centre d’études et de recherches internationales (Université de Montréal) annonçait un cours : Les droits de la personne sur terre : un diagnostic
Parmi les conférenciers attendus, Ibrahim Salama, Directeur de la Division des traités de droits de l’homme et du Conseil des droits de l’Homme au Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies.
9 juillet 2011
2011 International Summer Schools
The UN and the Periodic Review : Strengths and Weaknesses
Ibrahim Salama
(À droite tout en bas)
Qui n’est plus parmi les invités? Ibrahim Salama.
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Lysiane Gagnon (La Presse) rappelait le 10 mars dernier
ce que tout le monde sait ou devrait savoir, en tout cas dans les hautes sphères de l’international :
« Le Conseil des droits humains (Conseil des droits de l’homme) est le champion toutes catégories de l’hypocrisie, car il a comme habitude de s’en prendre principalement, sinon exclusivement, à Israël, en fermant les yeux sur les abus qui se produisent dans le monde arabo-musulman. Son rapport complaisant sur la Libye n’est qu’une autre manifestation de la mauvaise foi caractérisée de ce conseil.
Mais comme l’affaire a été ébruitée au moment même où le colonel Kadhafi menaçait de bombarder son peuple, elle a tout de même causé une petite gêne. Aussi, la semaine dernière, l’assemblée générale de l’ONU a-t-elle voté à l’unanimité en faveur de l’exclusion de la Libye du Conseil des droits humains (le représentant libyen avait retourné sa veste)… Mais cette exclusion n’est que de la poudre aux yeux, car le même conseil comprend toujours ces valeureux défenseurs des droits et libertés que sont Cuba, la Chine, le Pakistan, la Russie et l’Arabie Saoudite! »
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Un des participants au cours du Centre d’études écrivait en 2006:
« Le Conseil des droits de l’homme ne saurait devenir une pièce rapportée du système onusien, sans plus. Il doit incarner la plus haute exigence morale et devenir le lieu où se déploie, effectivement et puissamment, la garantie générale des droits humains. Aucun État ne saurait être soustrait à cette obligation. »
Source: Jean-Louis Roy : Président, Droits et Démocratie, Le Devoir.
IDÉES, vendredi 31 mars 2006, p. a9