En 1934, Adrien Arcand, journaliste et politicien émule d’Adolf Hitler, fonde le Parti national social-chrétien devenu plus tard le Parti de l’unité nationale du Canada. Un blog, sous le titre de Serviam, présente quelques textes écrits par Arcand et publiés dans les bulletins officiels du parti ou des hebdos de l’époque. Le site s’affiche comme les « archives du Parti de l’unité nationale » sans précision de la période couverte. Par ailleurs, les textes d’Arcand en côtoient d’autres beaucoup plus récents et d’auteurs différents, parfois non signés, qui auraient été publiés originalement dans la défunte revue Serviam.
 
On peut trouver des documents sur le Parti de l’unité nationale du Canada, Adrien Arcand et la revue Serviam aux archives de la Bibliothèque nationale du Canada et de la Grande Bibliothèque.

Sur le sujet : le livre de Jean-François Nadeau paru en 2010, Adrien Arcand, führer canadien.

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“On parlait très peu d’Adrien Arcand avant 1938. Puis coup sur coup, paraissent une série d’articles du Globe And Mail sur les Nazis au Canada et un reportage spécial du nouveau magazine Life sur le Parti national-social-chrétien d’Adrien Arcand, antisémite déchaîné, orateur flamboyant, éloquent et un organisateur de talent. Arcand a aussi du génie pour gonfler l’importance de son parti. Au début de février 38, la Montreal Gazette en plein délire, parle de 80 000 fascistes au Québec.”
 
“Or, le mouvement d’Arcand qui comptait autour de 350-450 membres selon la GRC qui avait tout à gagner en exagérant la force d’Arcand, n’avait pas l’ombre d’une chance de séduire les Canadiens français: il était antisémite, nazi et prônait la violence.”
 
Extrait de: Petite histoire des camarades québécois (Kiosque Médias).