L’information n’est pas neutre
Lu sur le blogue de Pauze-café
« Comme vous le savez, les médias officiels sont contrôlés par deux grands groupes: Gesca qui appartient à la famille Desmarais et Québécor qui appartient à Péladeau. Les moyens qu’ils utilisent et le contenu qu’ils véhiculent n’est pas neutre.
L’information syndicale ne l’est pas plus. Elle doit défendre les intérêts des personnes syndiquées. Tout en n’étant pas objective, l’information est honnête ce qui assure la crédibilité de l’organisation. Les faits sont présentés objectivement mais leur interprétation dépend les membres car nous ne pouvons remettre l’interprétation des faits à des groupes ou à des individus au service d’une autre philosophie. »
C’est donc en gardant ces sages principes en tête qu’on lit à la page suivante
« Enfin, après deux ans d’un contrat à temps plein, on acquiert notre permanence. Tout au cours de notre carrière, si la direction a l’ombre d’un doute sur nos compétences ou notre attitude, elle peut nous rencontrer, nous évaluer et nous congédier. »
Précisons que la partie renvoi de la convention collective comprend un total de trois lignes sur un total de 291 pages.
Page 33, 5-7.00
Renvoi
Cette matière est l’objet de stipulations négociées et agréées àl’échelle locale ou régionale conformément à la Loi sur le régime de négociation des conventions collectives dans ls secteurs public et parapublic (L.R.Q., c R-8.2)
Congédiement : Convention collective du personnel enseignant ( FSE-CSQ), avril 2011 (291 pages)
Il faut croire qu’il faut un peu plus qu’un doute pour renvoyer un prof comme on peut le lire dans La Presse.
« L’an dernier, 24 enseignants ont été congédiés au Québec, révèlent des données obtenues en vertu de la Loi surl’accès à l’information.
Seul un motif grave justifie une telle décision. Un enseignant a ainsi été congédié pour inconduite sexuelle parce qu’il avait établi une relation inappropriée avec une élève. Un autre avait des antécédents judiciaires de possession de stupéfiants.
Les autres congédiements sont survenus après une rupture de contrat; par exemple, des enseignants qui ont choisi, en raison d’une maladie ou d’un retour aux études notamment, de ne pas reprendre la charge de leur classe. »
Que disait la militante déjà? Les faits sont présentés objectivement!