On vit dans un cartoon
Après cinq ans d’existence, le commissariat à l’intégrité du secteur public du Canada a épinglé son premier fraudeur. Mario Dion refuse de l’identifier et d’ailleurs de le poursuivre, le fraudeur ayant quitté la fonction publique.
Dans un rapport déposé à la Chambre des communes, le commissaire Mario Dion souligne «l’ampleur, la gravité et la fréquence» des actes répréhensibles commis par un gestionnaire fédéral alors qu’il était responsable de quatre bureaux dans le Nord du Manitoba.
Le cadre fédéral, dont l’identité n’est pas mentionnée dans le rapport, a fait un usage abusif des biens et des fonds public, notamment au bénéfice d’une entreprise personnelle.
« Dion’s predecessor, Christiane Ouimet, investigated only seven of the 228 allegations made during her 38 months as commissioner and found no wrongdoing. »