Une fine analyse
Le 18 janvier dernier, Réjean Parent, le boss de la CSQ écrivait au sujet du gouverneur du Wisconsin:
« Aussitôt élu, Scott Walker s’était empressé de faire adopter des lois antisyndicales et antisociales pour faire payer aux travailleurs et à la classe moyenne les conséquences d’une crise économique dont ils ne sont absolument pas responsables.
Les mesures adoptées par Walker permettaient de sabrer les conditions de travail et les avantages sociaux des syndiqués du secteur public, supprimaient la perception automatique des cotisations syndicales et obligeaient la tenue d’un vote syndical tous les ans pour valider la « légitimité » des accréditations.
Quatorze mois après avoir été élu, le gouverneur républicain du Wisconsin, Scott Walker, se voit montrer la porte par la population. En effet, une coalition citoyenne, le Wisconsin Uni (United Wisconsin), a réussi à obtenir plus d’un million de signatures demandant la révocation du gouverneur. Le déclenchement d’une nouvelle élection nécessite 540 000 signatures. »
Une leçon à retenir pour le Québec
Aujourd’hui, les travailleurs et l’ensemble des citoyens du Wisconsin sont en train de donner une bonne leçon à ces milliardaires d’extrême droite qui croient que leur argent peut tout acheter. La solidarité des travailleurs et des citoyens, lorsqu’ils s’unissent, est une force encore plus puissante que le pouvoir de leurs dollars.
Une leçon à retenir au Québec, alors que les syndiqués du secteur public et tous les travailleurs risquent de devoir faire face tôt ou tard aux politiques antisociales et antisyndicales de certains politiciens populistes. »
.
Une analyse de l’élection dans The Atlantic
« It wasn’t even close. In the final tally, Walker led his Democratic opponent, Milwaukee Mayor Tom Barrett, by 53 percent to 46 percent.
The idea behind the recall effort was to send a message: a warning to conservatives across the country that there was a line not to be crossed when it came to messing with the hard-earned gains of public worker unions. By losing, however, the consortium of unions, progressives and Democrats that worked so ardently to send Walker packing may have sent the opposite message. If Walker can survive, what’s to stop any other right-leaning governor from pushing the envelope?
The results for the labor movement, of which the public sector is now the backbone, could be dire. Already, there are signs Walker has succeeded in crippling Wisconsin’s unions, whose membership has sharply declined since his reforms made it easier for workers to opt out and harder for the groups to gain recognition. In just over a year, the union representing state workers has seen its membership drop by two-thirds, while the American Federation of Teachers has lost more than a third of the 17,000 members it formerly claimed in Wisconsin. »
Une fine analyse
Le 18 janvier dernier, Réjean Parent, le boss de la CSQ écrivait au sujet du gouverneur du Wisconsin:
« Aussitôt élu, Scott Walker s’était empressé de faire adopter des lois antisyndicales et antisociales pour faire payer aux travailleurs et à la classe moyenne les conséquences d’une crise économique dont ils ne sont absolument pas responsables.
Les mesures adoptées par Walker permettaient de sabrer les conditions de travail et les avantages sociaux des syndiqués du secteur public, supprimaient la perception automatique des cotisations syndicales et obligeaient la tenue d’un vote syndical tous les ans pour valider la « légitimité » des accréditations.
Quatorze mois après avoir été élu, le gouverneur républicain du Wisconsin, Scott Walker, se voit montrer la porte par la population. En effet, une coalition citoyenne, le Wisconsin Uni (United Wisconsin), a réussi à obtenir plus d’un million de signatures demandant la révocation du gouverneur. Le déclenchement d’une nouvelle élection nécessite 540 000 signatures. »
Une leçon à retenir pour le Québec
Aujourd’hui, les travailleurs et l’ensemble des citoyens du Wisconsin sont en train de donner une bonne leçon à ces milliardaires d’extrême droite qui croient que leur argent peut tout acheter. La solidarité des travailleurs et des citoyens, lorsqu’ils s’unissent, est une force encore plus puissante que le pouvoir de leurs dollars.
Une leçon à retenir au Québec, alors que les syndiqués du secteur public et tous les travailleurs risquent de devoir faire face tôt ou tard aux politiques antisociales et antisyndicales de certains politiciens populistes. »
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Une analyse de l’élection dans The Atlantic
« It wasn’t even close. In the final tally, Walker led his Democratic opponent, Milwaukee Mayor Tom Barrett, by 53 percent to 46 percent.
The idea behind the recall effort was to send a message: a warning to conservatives across the country that there was a line not to be crossed when it came to messing with the hard-earned gains of public worker unions. By losing, however, the consortium of unions, progressives and Democrats that worked so ardently to send Walker packing may have sent the opposite message. If Walker can survive, what’s to stop any other right-leaning governor from pushing the envelope?
The results for the labor movement, of which the public sector is now the backbone, could be dire. Already, there are signs Walker has succeeded in crippling Wisconsin’s unions, whose membership has sharply declined since his reforms made it easier for workers to opt out and harder for the groups to gain recognition. In just over a year, the union representing state workers has seen its membership drop by two-thirds, while the American Federation of Teachers has lost more than a third of the 17,000 members it formerly claimed in Wisconsin. »