Les occasions ratées de la STM (Société de transport de Montréal)
Le chroniqueur Michel Laliberté (La Voix de l’Est)
Deux exemples récents de la carence de la STM en terme de planification:
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1. Hier matin, 4600 coureurs, accompagnés de leur familles et d’amis, se sont rendus dans l’île Ste-Hélène pour prendre part à deux courses, un 5 km et un demi-marathon. Quand ils ont commencé à quitter l’île, c’était le bouchon pour entrer dans la station de métro Jean-Drapeau. Raison: un seul guichet pour acheter des billets était ouvert…
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La date de cet événement sportif était connu des autorités de la STM depuis l’automne.
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2. Lors du Jour de la Terre, le dimanche 22 avril, les dirigeants de la STM ont également étalé au grand jour leur incapacité à réagir. Les stations de métro de Longueuil et Montmorency à Laval ont été paralysées par des dizaines de milliers de gens qui voulaient se rendre au centre-ville de Montréal pour participer à la grande marche. La STM n’a pas ajouté suffisamment de rames de métro pour répondre à cette demande inhabituelle pour un dimanche. Elle n’a pas non plus cru bon ajouter des autobus sur son circuit entre la station de métro de Longueuil et le centre-ville. L’horaire prévu, c’est-à-dire un autobus à l’heure, a été maintenu.
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Plus de 150 000 personnes ont participé à la marche du Jour de la Terre à Montréal. La date de cette manifestation est connue une année à l’avance.