Le réveil des Attikameks
Héloïse Archambault (Le Journal de Montréal)
Après 33 ans de pourparlers infructueux avec le gouvernement, les Attikameks ont pris le taureau par les cornes depuis deux semaines. Routes bloquées, crise forestière, blitz de négociations : la communauté autochtone tente plus que jamais de conclure une entente de cogestion du territoire.
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Kahnawake: la quête d’autosuffisance avec Michael Delisle
La Presse Réélu sans interruption depuis 2004 à la tête de Kahnawake, plus grande communauté mohawk du Québec, Michael Delisle demeure pourtant peu connu des non-autochtones. Affable, fin analyste, ce solide gaillard, né sur la réserve, a travaillé dans l’acier puis en gestion bancaire avant de se lancer en politique. Son but: l’autosuffisance de sa communauté. Entrevue.
Kahnawake: la quête d’autosuffisance avec Michael Delisle
La Presse Réélu sans interruption depuis 2004 à la tête de Kahnawake, plus grande communauté mohawk du Québec, Michael Delisle demeure pourtant peu connu des non-autochtones. Affable, fin analyste, ce solide gaillard, né sur la réserve, a travaillé dans l’acier puis en gestion bancaire avant de se lancer en politique. Son but: l’autosuffisance de sa communauté. Entrevue.
Photo: Marco Campanozzi, La Presse.
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L’équipe du Kiosque a publié Le Printemps indien.
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Introduction
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Partout en Amérique, de La Tierra del Fuego à l’Alaska, les millions d’Indiens vivent encore sous la tutelle des Blancs.
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Cinq siècles de présence blanche, les guerres, les épidémies ont laissé des cicatrices profondes : des tribus ont disparu. D’autres ont été dispersées aux quatre coins de l’Amérique, toutes ont changé. Mais les Blancs ne sont pas venus à bout de la résistance des premiers Américains. Les Indiens sont encore là. Présentée d’abord comme une bénédiction, puis comme un devoir et enfin comme un droit, l’assimilation aux Blancs est, encore aujourd’hui, rejetée par l’immense majorité des Indiens d’Amérique. Ils paient le prix fort pour ce refus : mépris, racisme, exploitation généralisée, le niveau de vie le plus bas de tous, partout en Amérique. À tous les vingt ans, on annonce leur fusion inévitable dans le monde merveilleux des Blancs. Chaque fois, il faut constater que c’est un échec; qu’on n’a réussi, au mieux, qu’à créer des ghettos indiens dans les villes blanches. Aujourd’hui, on n’ose d’ailleurs plus parler d’assimilation.
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L’hiver blanc a été long, plusieurs siècles; mais déjà le continent américain bouge, la renaissance s’amorce, le printemps indien est arrivé.